Une double rencontre (Pv: Maria-Mai)

Je n’en reviens toujours pas. Comment fait-on pour créer autant de violence? Je suis certainement contre cette violence, mais elle est toujours incontrôlable et les gens comme moi qui passerais leur vie à apprendre à défendre une terre qui ne subit jamais rien. Chaque chose à son but dans la vie, mais comment puis-je savoir si une d’entre elle est vraiment la bonne. Comment les Dieux peuvent-ils laisser leur création s’entre tuer. Cette guerre qui se prépare sera surement une des plus grosses jamais connu, mais cette fois-ci les hommes des mêmes terres s’abattront sur le champ de bataille. Des frères, des sœurs, des parents et leurs enfants, tous se battront pour celui qu’ils croient le meilleur. J’ai dus faire mon choix, je ne le regrette pas malgré cette voix dans ma tête qui me dit que je pourrais tout simplement arrêter. J’ai pitié de ma propre vie, pitié de ce que je suis entrain de faire. Pourtant, je suis né pour faire le bien. Devenir un chevalier d’Émeraude et apprend à contrôler cette magie que les Dieux m’ont offert à ma naissance. Maintenant que je suis parmi eux, que va-t-il se passer? Ne suis-je pas supposer apprendre, me faire dicter la voix par un maître? Devenir meilleur et grandir à sagesse? J’ai gaspillé la moitié de ma vie dans ce château à apprendre comme les autres élèves. Étudier auprès de la magicienne et auprès des soldats, pourtant ce n’est pas eux qui sont supposé m’apprendre à me servir d’une arme. Je serais supposer avoir un maître, une personne qui m’aura prit comme un fils et qui m’aura fait vivre quelque chose de nouveau et de différent. Pas quelque chose que je vis ici en plein milieu de ce château.

Ce n’est pas moi ça. Qu’es qui me prend à penser de façon aussi sombre? Est-ce que je dors? Non plus maintenant, je peux voir le plafond de ma chambre. Me voilà de retour à la réalité, celle dans laquelle je vis depuis maintenant 8ans. Malgré tous ses pensés plutôt noirs, je dois avouer que je n’ai pas tords. Cela fait trop longtemps que je suis supposé avoir reçu un maître. Malgré toutes ses prières, je n’ai toujours pas reçu de réponse. Est-ce aujourd’hui que cette malchance va arrêter? Le soleil est déjà haut dans le ciel, je crois que j’ai trop dormi. Est-ce ce rêve qui m’a tenu au lit si longtemps? À quoi bon se pauser la question? Je fis quelque pas dans cette pièce que j’ai reçu à mon arriver. Pensant qu’elle n’avait toujours pas changé. À part les livres qui commençaient à prendre de plus en plus de place, rien n’avait changé. Comme à mon habitude, en sortant de ma chambre, je pris la direction des bains. À cette heure, plus personne ne devait être là et les masseurs encore moins. Cela ne changea pas ma routine, je fis une légère méditation pendant que mon corps se purifiait dans l’eau chaude des bains. Lorsque ma méditation prit fin, je partis vers la salle à manger. Lorsque je fis mon apparition, les servantes étaient entrain de débarrasser la table. Je pris quelque morceau des choses qui restaient puis parti.

Tout en mangeant, je pensais à ce que je pourrais faire en cette chaude journée de la saison chaude. Ce fut par chance que je fis un arrêt avant de rentrer en collision avec un jeune garçon. Lorsque je voulus passer à côté de lui pour continuer mon chemin, il tira sur ma manche pour attirer mon regard. Je ne pouvais pas en croire mes oreilles. Ce petit gamin qui était en fait un messager venait de m’apprendre la meilleure nouvelle de toute ma vie. En fait, pour le moment c’était la meilleure. J’allais enfin rencontrer mon maître. La réponse à toutes mes prières venait de me parvenir par la bouche d’un enfant. Je partis à la course vers la chapelle. Lorsque je fus enfin devant son entré je pus reprendre mon souffle. Je fis quelque pas à l’intérieur puis partis en direction de la statuette de Parandar. Les chevaliers ne devaient pas adorer un Dieu en particulier, alors j’avais pris l’initiative de toujours m’adresser à Parandar. Je pris le temps de bien le remercier, de lui chanter mille et une louanges. En fait, je ne savais même pas s’il prenait le temps de m’écouter, mais cela me rassurais de pouvoir au moins y croire.

L’excitation dans le tapis, je pris la direction de la cour. Lorsque je mis un premier pas dans celle-ci je dus m’arrêter. Je me rappelais déjà plus l’endroit ou je devais me rendre. En fait, est-ce qu’il en avait mentionné une? Je pris le temps de me repasser le message dans la tête. Je fus content de remarquer qu’il y avait bel et bien un endroit pour cette première rencontre. L’écurie, ce n’était pas la place la plus chaleureuse, mais quoi de mieux que se faire donner son premier cheval par son maître? Je pris la direction de l’écurie sans me faire attendre. Je fus tellement rapide que lorsque je fis mes premiers pas dans l’écurie je n’y trouvai personne. Le fait que mon maître ne soit pas venu n’était pas une option. Peut-être avait-il reçu le message qu’il avait un écuyer en même temps que lui. Je pris le temps de parcourir l’écurie, voir chaque cheval m’imaginant déjà être sur le dos d’un de ceux là. Ce n’était pas digne de mon âge, j’étais tellement excité qu’on pourrait avoir l’impression que j’étais qu’un petit enfant. Cependant, je ne corrigeai pas mon comportement et ne fis même pas attention lorsqu’une personne fit son apparition à l’entrer de l’écurie.

Est-ce que je l’ai fais fuir ou je suis tout simplement vraiment en avance? Je commence vraiment à me poser des questions. Tout ce que je peux faire c’est rester ici et attendre. Rester ici et regarder les chevaux, je suis vraiment désespéré. Je n’ai rien contre les chevaux, de très belle créature et des amis très important pour tous les chevaliers, mais présentement, je suis là et j’attends. Ils étaient tous différent et il y en avait beaucoup. Je me demande comment ils ont fait pour trouver autant de chevaux. De toute façon, qu’est-ce que cela peut me faire? Je vais en avoir un et c’est tout. La voix d’une femme me fit sortir de cette rêverie que j’exerce de mon plein gré. Je fis un demi-tour sur moi-même pour voir le visage de la personne qui m’a demandé de venir ici. Une femme… N’y avait-il pas des hommes dans l’ordre? Je croyais que c’était seulement en cas d’extrême nécessiter qu’une femme reçoive un garçon comme écuyer ou le contraire. Malgré cela, je dois avouer qu’elle est magnifique. Maintenant que j’ai la chance d’avoir un maître pourquoi est-ce que je continue à me trouver des excuses? Je mis un genou en terre et baissa la tête.

- Je suis Lachès. Vous n’avez point besoins de vous excusez, je suis arrivé à l’avance.

Le coup d’œil en vaut le risque. Je levai la tête pour la regarder, mais j’eus le droit à une surprise. Est-ce qu’elle était là cette lumière il y a 2 secondes? Qu’est-ce que c’est? C’est plutôt étrange, c’est la première fois que je vois une lumière blanche autour d’une personne. Peut-être est-ce seulement parce que je suis trop fatiguer. La fatigue ma souvent donner des illusions, pour en être sûr, je me pinçai le bras. Non je suis bien là, alors ce n’est pas un rêve. Plus que deux choix, sois je suis fou ou je suis vraiment fatiguer. Je devais l’avouer, mais la lumière la rendez encore plus belle… C’est bon, je suis entrain de devenir fou. Comment puis-je être un bon élève si je continue de dire que mon maître est belle. Il y a vraiment des problèmes dans ma tête, je me demande si les autres élèves ont fait pareil avec leur maître.

- Malgré ma réaction, je suis très content d’avoir un maître et j’espère que je serais à la hauteur de vos attentes. J’ai déjà appris un peu les bases du maniement des armes comme la dague et l’épée. Ma magie est fort différent de celle des autres élèves, alors j’ai préféré ne pas continuer l’enseignement durant tous ses années.

Désoler petit post =(

Aucune réaction, est-ce que c’est supposer être une bonne nouvelle? En tout cas, le fait que je sois surpris n’a pas eu l’air de la déranger. Physiquement en tout cas, je sais les règles et c’est difficile de ne pas aller chercher des choses dans la tête d’une personne. Plutôt difficile même, je dois m’habituer parce que je ne vais pas avoir le droit de le faire avant 3ans au moins. Je peux quand même ressentir quelque chose de bizarre à l’intérieur de mon corps. Comme si mon cœur veut en sortir et en même temps je peux voir comment elle me regarde. Pourtant, je n’ai jamais vue personne d’autre me regarder de même. Peut-être ma mère, la dernière personne que j’ai vue avec un regard presque semblable à celui-là c’est ma mère. Je dois vraiment essayer de me reprendre, en plus de voir de la lumière blanche autour d’une personne, c’est rendu que j’imagine le regard de ma mère partout. Alors, qu’est-ce qu’elle a dit? Apprendre le tir à l’arc et lui montrer mes pouvoirs, c’est plutôt facile et au moins cela pourraient me changer les idées.

Je ne fis que la regarder, je ne peux même pas comprendre ce qui ce passe dans mon corps. Je me surprends à regarder tout d’elle, de ses vêtements, à son visage et même son déhanchement. C’était la première fois que je m’intéressais à une femme autant. Je gardai mon regard sur elle pour voir ou elle allait. Ce fut devant un cheval, si ma mémoire est bonne c’était un cheval noir avec une ligne blanche sur le museau. Je fus surpris d’apprendre qu’elle me l’offrait. C’était une très belle bête, est-ce que je la méritais vraiment? Je ne pouvais tout simplement pas refuser un cadeau que mon maître me donnait. Je baissai la tête en signe de soumission, puis je me levai. De tout mon haut je devais surement la dépasser de quelques centimètres. Lentement, mais surement, je pouvais la voir s’avancer vers moi. Ces yeux était concentrer sur moi et lorsqu’elle arrêta je ne me fis pas attendre. Utilisant mon don pour la téléportation, je me fis réapparaitre devant l’enclot de mon nouveau cheval.

- Je l’accepte avec beaucoup de gratitude maître. Désolé pour ça, j’ai encore de la difficulté à bien contrôler ces déplacements.

J’ouvris la porte devant le cheval et le fis sortir. Je devais prendre mon temps pour ne pas lui faire peur et le laisser s’adapter à moi. J’étais content en ce moment même. J’avais un maître et en plus je venais de recevoir mon cheval. Un ami que j’allais pouvoir garder jusqu’à ce qu’un de nous tombe. Bon, je venais presque d’oublier un détail, je ne savais pas plus comment seller mon cheval. Je crois que mon excitation a prit le dessus. Je me retournai vers Maria-Mai, la regardant dans les yeux. Je ne pouvais pas vraiment dire ce que je voyais dans ces yeux, de la peur, de la surprise, de l’admiration ou même un sentiment qui m’était encore inconnu. Elle voulait voir ma magie, c’était le temps de lui montrer un peu tout ce que j’étais capable, en fait ceux que je pouvais utiliser et qui était différent de ceux des autres écuyers. Me concentrant un peu, je fis apparaitre la selle dans mes mains et le reste à mes pieds. Utilisant mon contrôle sur la roche, je fis élever le sol pour me faire une sorte de table de travail et y déposa la selle. Myro eut une réaction un peu différente de ce que à quoi je m’attendais, le fait de voir le sol se modifier l’avait un peu effrayé, mais il était resté calme. Je crois que je vais devoir remercier mon maître pour ce cheval qui était vraiment le meilleur.

- Vous vouliez voir un peu ce que je suis capable de faire, je viens de vous en montrez trois et c’est ceux que j’ai le plus de difficulté. Comme tous les autre j’ai appris la base, comme la télépathie, la guérison, la lévitation et il me reste les rayons incendiaire à apprendre je crois. Je voudrais m’excuser d’agir de cette façon, je ne voulais pas vraiment dire ou agir d’une façon que j’ai trouvé un peu arrogante. Je ne trouvais juste pas la façon de le dire.

Alors comment faire pour monter le cheval? Si je me rappel bien, je l’ai appris avec les gardes du château. C’était un apprentissage plutôt rapide, mais au moins j’avais les bases. Je pris les effets puis commença à installer chaque accessoire. Ce n’était pas si difficile que cela, mais j’allais avoir besoins de plus de pratique. Certaines choses ne furent pas placer à la bonne place et je le remarquai au fur et à mesure que j’avançais dans l’installation de la selle. Ce fut seulement après de longue minute que je pus enfin prendre une pause. J’avais fini, mais quelque chose me disais qu’il y avait quelque chose de mal installer, mais je ne trouvais pas quoi. Je me retournai vers elle, toujours surpris par cette lumière que je vois. Je me devais de faire des recherches sur cela parce que ca me fascinait. Je rougis un peu lorsqu’elle me parla de mes pouvoirs, c’était nouveau pour moi d’avoir quelqu’un surpris par ce genre de talent. Qui les trouvaient même fascinant. Je détournai le regard un instant pour regarder mon cheval. Je déposai ma main entre ses yeux et le regarda un peu avant de déposer mon regard à nouveau sur cette jolie jeune femme.

- Je suis content d’avoir un maître pour m’apprendre ce qui me reste à savoir et je sais que même si vous pensez ne pas y arriver, que moi j’ai confiance que vous allez réussir.

Je pris la bride de mon cheval puis l’amena à l’extérieur, si on était venu à l’écurie pour me donner un cheval à quoi bon partir sans lui s’étant le temps pour moi d’enfin ressortir de se château. Après toutes ses années, je n’avais jamais cherché à quitter le château, mais maintenant c’était mon heure. Je pouvais tout savoir ici, j’avais vécu ici la plus grande parti de ma vie, mais je voulais maintenant voir ce qui m’avais tant manqué depuis mon arriver ici. La nature, le peuple, voir des personnes qui comme contrairement à moi doivent travailler pour survivre. J’attendis devant la porte de la grange que mon maître vienne me rejoindre. Cela ne prit pas vraiment de temps avant d’enfin la voir ressortir, en fait de sentir son esprit se rapprocher parce que mes yeux étaient toujours retourné vers le pont-levis.

- Que faisons-nous maintenant maître?

Très petit désoler

Lorsque mes yeux se posèrent sur elle, je la vit se rapprocher sur le dos de son cheval qui avait l’air semblable à celui qu’elle venait de me donner, mais à l’exception que les couleurs étaient inversés. Elle ne s’arrêta pas à côté de moi, mais laissa s’échapper quelques mots. Je pus comprendre qu’on allait bel et bien sortir du château en la regardant s’éloigner vers le pont. Sans hésiter je la suivi en faisant avancer mon cheval au même rythme que le sien. J’avais bien cru avoir dit les bons mots en disant qu’elle allait faire l’affaire. Je n’avais jamais essayé le tir à l’arc. Ce n’était surement pas l’arme la plus utilisé par les gardes. Le chemin ne fut pas très long c’est certains, mais il fut plutôt agréable. Je pouvais enfin voir ce qui se cachait à l’extérieur de ses murs. Nous longeâmes un long sentier qui menait vers la forêt, peu de personne habitait le long de cette route, mais je vis quand même deux ou trois fermes. Les habitants du royaume nous saluèrent sur notre passage, j’en fus énormément surpris. Pourtant, il ne me connaissait point. Était-ce là la réputation des chevaliers d’Émeraudes? C’était une question très peu pertinente et cela ne me servirait à rien de lui pauser la question. Je ne fis que la suivre tout au long du trajet sans dire un mot.

Nous entrâmes soudain dans la forêt, cela prit énormément de temps… Non en fait cela en prit à peine, mais j’eux presque l’impression qu’une demi-heure avait passé. Des arbres et des arbres à perte de vue, il n’y avait pas grand-chose ici. Les chevaux n’avançaient pas rapidement, alors se ne fut pas un problème pour faire arrêter le mien lorsque Maria-Mai me donna le signal. Je descendis de ma nouvelle monture puis vint me poster près de mon maître. C’est avec un sourire plutôt non-rassurant que je pris l’arc qu’elle me tendait, je voulais bien lui montrer de quoi j’étais capable, mais je ne savais même pas comment tenir l’arc convenablement. Je pris une flèches et essaya une position. Couchant l’arc à l’horizontal, je plaçai la flèche dans ce que je croyais le milieu. Prenant le bout de la flèche, je tirai dessus pour tendre la corde et lâcha presque aussi rapidement. Ce fut avec un désappointement que je vis la flèche atterrir à mes pieds. Je me retournai vers elle la tête basse et les yeux regardant le bout de mes orteils.

- Désoler maître, je ne crois pas que c’est ma force.

Était-ce vrai ou elle jouait tout simplement son rôle de maître? Étais-je vraiment pourri et elle se refusait de me l’avouer ou je faisais parti de la normale? Peu importe le quel des deux cela ne me suffisais pas. Je voulais devenir meilleur. Apprendre le mieux que je pouvais et l’impressionner, lui montrer que j’étais près à tout. Je fis ce que j’avais toujours appris cependant. Je ne dis pas un mot et la regarda faire. Regardant tout ses mouvements avec intérêt, regardant cette lumière blanche qui l’entourait. Cette lumière qui reprenait chaque détail de ses courbes. Je ne suivis même pas la flèche lorsqu’elle décolla et je n’eus même pas besoins de regarder par après, le son de la flèche qui s’implanter dans l’arbre fut assez bruyant pour que je comprenne qu’elle avait eut sa cible, malgré que je n’avais jamais douté de son talent. Lorsqu’elle porta enfin son regard sur moi je sentis mes joues rougir et je fis que tourner la tête en direction de l’arbre.

Je senti ses mains venir se pauser contre les miennes, m’aidant à placer mon arc de la bonne façon. Je me senti encore plus rougir voyant que j’avais très mal tenu la première fois. Cependant, la savoir aussi près de moi me rendait heureux. La première flèche qui fut décoché n’alla plus loin que la première, je ne m’étais point concentrer sur celle là. Ma concentration était prise ailleurs, les suivantes ne firent guère mieux, alors beaucoup de temps fut perdu à essayer de me déconcentrer de sa présence. Lorsque je perdis enfin cette concentration qui me tirait ailleurs que sur ce quoi je devrais me concentrer les flèches commencèrent enfin à voler. De plus en plus loin jusqu’à ce qu’une touche la cible. Ce fut avec plaisir que je m’exécutai seul pour lui démontrer que j’étais meilleur. Cependant, ce fut un total échec sur la première flèche. Je pris le temps de revoir son mouvement, je le revis un peu trop parce que ce ne fut pas seulement le mouvement de l’arc que je me rappelai, mais aussi mon moment d’inattention à fixer son corps.

Cela me prit quelques flèches avant d’enfin en faire rentrer une dans la cible. Ma précision laissait toujours à désirer, mais au moins j’avais enfin réussi à tirer une flèche de la bonne manière. Mon bras était plutôt endolorie à cause des certaines fois ou la corde était venue se frapper contre lui. Lorsque ma dernière flèche se planta enfin dans une cible, quelques heures avaient passé, on pouvait le voir par le position du soleil qui était presque à son plus haut de le ciel. Juste au bon moment, lorsque je fis face à Maria-Mai, elle était entrain de dépaqueter des effets qu’elle avait apporté avec elle. Je vins prendre place sans me faire attendre. Ma main se tendit immédiatement vers l’eau. C’était surement ce que j’avais le plus besoins en ce moment et j’en bus jusqu’à la toute dernière goutte.

- ‘’Je ne peux point dire que je ne l’ai pas aimé, j’ai adoré passer tout ce temps avec vous maitre. Je dois avouer que ce n’est pas facile du tout, ça n’a pas l’air aussi difficile que ça lorsqu’on regarde le monde en faire. Je vous remercie de m’avoir appris à utiliser cette arme.’’

Je fis la même chose qu’elle, je me laissai retomber sur le sol, regardant vers le ciel. Mes pensées se perdirent sur cette image, la même image que j’avais vue auparavant. Seulement je voulais tellement comprendre pourquoi je réagissais autant envers elle. Pourtant j’avais toujours vécu avec des filles de mon âge et maintenant je ne sais même plus comment m’y prendre. J’avais presque l’impression d’être redevenue un simple enfant, j’avais l’impression de vouloir lui démontrer que je suis le meilleur. Lui démontrer que je suis bon, mais pourquoi. Seule une seule place pourrait me renseigner sur cette lumière et je me promis d’aller tout de suite à la bibliothèque après la journée.

- ‘’Pouvez-vous me parlez un peu de vous? J’aimerais bien savoir d’où vous venez ou tout simplement pourquoi vous êtes ici. Si je suis trop curieux vous pouvez me le dire.’’

Désoler d'avoir été aussi long ce n'était pas mon intention.

Même sans la regarder je bus ces paroles. Je veux tout savoir d’elle, je n’ai jamais assez du simple renseignement qu’elle est mon maître, ce n’est pas assez pour moi. Attend, elle est une elfe? Comment ai-je fais pour ne pas remarquer ces oreilles pointu? Je pris le temps de tourner la tête vers elle pour voir et je fus surpris de bel et bien les voir pour la première fois. Ce qui m’étonna ce fut que ses cheveux étaient noir et pourtant tout être sylvain avait toujours possédé des cheveux couleur de blé. Je ne pris pas la peine de clarifier cette question, je fis qu’écouter le reste de son histoire. Je fus content qu’elle est prit le choix de venir ici, parce que j’aurais été plutôt triste de ne jamais la rencontrer. Ma mère m’avait souvent dit que jamais rien n’arrive pour rien, mais je crois que si les Dieux avaient voulu qu’on ne se rencontre pas ils auraient fait une grave erreur. Comme je mis attendais, elle me pausa la même question, mais pourtant mon histoire était beaucoup moins passionnante que la sienne.

- ‘’Mon histoire n’est pas très passionnante. D’après ce que ma mère a bien voulu me raconter, je suis né sur une ferme dans le royaume de Perle. Ma mère est une paysanne tout ce qui a de plus normal et elle m’a éduqué jusqu’à ce qu’elle commence à comprendre que je voulais explorer le monde. J’ai commencé à utiliser mes pouvoirs très jeune et c’est lorsque j’ai démontré un talent pour la téléportation que ma mère ma envoyer ici. Elle voue une très grande allégeance à Parandar et ses enfants et d’après ce qu’elle m’a dit c’est dans un rêve qu’il lui aurait dit de m’envoyer apprendre à Émeraude. Je crois bien que c’est tout.’’

J’avais bien sur rien dit à propos de mon père parce que je ne savais rien sur lui moi non plus, mais c’était surtout que je n’avais jamais eu l’habitude de parler de lui avec ma mère, alors ce n’était juste pas passé par ma tête. Je pris une grande respiration puis ferma les yeux quelques instants. Je fis disparaitre les images de ma jeunesse de ma tête, lorsque j’eus fini, la voix de Maria raisonna de nouveau. Elle voulait que je lui montre ce que j’étais capable. En fait, je n’étais pas capable de grand-chose avec mes pouvoirs. Dans l’écurie cela avait été que de la simple chance, il y avait que très peu de mes pouvoirs que je contrôlais bien, mais pour la plupart ils étaient unique et peu de personne allait pouvoir m’aider à les améliorer. Ce fut plus un sentiment enfantin qui prit le dessus, en me levant, je fis dos à mon maître puis me concentra sur l’espace vide devant moi. Après quelque seconde, la terre commença à vibrer et s’éleva pour créer une petite colline. Me concentrant encore plus je me forma l’image de ma présence sur la butte, mais un malheur arriva. Lorsque j’ouvris les yeux j’étais coucher sur le sol quelque mètre plus loin et je regardais en direction de Maria-Mai.

- ‘’Je crois que j’avais plus essayé de vous impressionnez la première fois, parce que cette fois-ci ça là pas marché. En fait, je crois que les seules choses que je suis capables de contrôler sont les pouvoirs qu’on n’apprend avec le magicien du château.’’

C’était difficile sur mon estime de ne pas réussir à réutiliser mes pouvoirs. Je le savais qu’ils étaient tous difficile à utiliser et que je n’étais pas encore assez fort pour tous les utilisé. Cela me fit déprimer un peu, j’aurais tellement voulu qu’elle soit fière de moi pour avoir contrôler mes dons aussi bien. J’allais devoir recommencer à zéro, je n’avais pas le choix. Mes pouvoirs étaient différent des autres élèves et j’allais devoir les pratiquer pour qu’un jour il soit tous aussi bien utilisé. Décourager, je me levai puis retourna auprès de Maria. Ce fut la tête basse que je revins me positionner devant elle. Je fus plutôt surpris qu’elle me propose de ne plus utiliser mes pouvoirs de la journée. J’avais des questions qui me trottais dans la tête et il n’y avait pas de réponse, alors je ne fis qu’hocher de la tête pour dire que j’étais d’accord. De toute façon elle avait raison. J’étais beaucoup trop difficile. Je n’arrêtais pas de me rabaisser et on était encore à notre première rencontre. Malgré que je m’étais entrainé durant plusieurs années, malgré tout cela je devais faire confiance à mon maître qu’elle serait quoi faire pour m’aider à m’améliorer.

Voyant mon maître commencer à tout ranger, je fis de même se n’était pas son travail de faire tout cela, alors je ne pouvais la laisser tout ramasser sans rien faire. Cela prit très peu de temps avant que tout soit ranger dans les sacoches de nos chevaux. Lorsque tout fut fini, Maria vint me tirer. Elle m’amena dans la forêt, nous nous enfoncions encore plus loin à l’intérieur de celle-ci. Je la senti ralentir lorsque le bruit de la rivière devint encore plus fort. Je pus enfin prendre une bonne respiration et regarder ce qui nous entourait, cependant ce ne fut pas pour longtemps. Maria continua son chemin sur un petit chemin de terre. Je la suivi du mieux que je pus. Je réussi à la rattraper lorsqu’elle fut complètement arrêté. L’endroit ou elle nous avait amené était splendide. Nous étions dans un champ de fleur, des parfums tous différent les uns des autres volaient jusqu’à mes narines. Une sorte de petite sculpture en roche laissait couler de l’eau dans ce qui était un trajet creusé avec les années. Suivant la trajectoire de l’eau je pus comprendre qu’elle continuait son chemin jusqu’à la rivière. Je crus comprendre immédiatement pourquoi elle aimait venir ici, cet endroit était magnifique et j’étais content qu’elle me la montre parce qu’un jour j’allais revenir.

- ‘’Je suis vraiment heureux d’être ici avec vous maître. Cet endroit est magnifique et je veux vous remercier d’avoir partagé votre endroit secret avec moi. C’est un honneur pour moi.’’

En disant ces mots, je posai mon regard sur elle, j’en fus ébloui. Elle était là, dans un état aussi simple, les cheveux dans le vent. Était-ce cet bizarre de lumière qui la rendait encore plus merveilleuse? Je ne voulais que comprendre, pourquoi je me sentais autant attiré par cette femme qu’on m’avait assignée comme maître. J’aurais bien voulu savoir, mais très souvent je me retrouvais déranger par les propres battements de mon cœur. Pouvais-je me permettre de lui pauser la question? Lui demander ce qu’était cette bizarre de lumière? Je ne sais pas, mais ce que je voulais c’était d’apprendre d’où elle venait. Je ne pouvais tout simplement pas décrocher mon regard de Maria. Ce fut en me forçant physiquement que je réussi à détourner. Prenant plusieurs grandes respirations, laissant les parfums de toutes ses fleurs rentrer dans mes narines à nouveau. Ce fut soulageant, mais point assez, j’avais encore le vœu d’apprendre et il ne partirait pas avant que ma soif soit comblée.

- ‘’Maître, je suis désolé de vous pausez une question aussi stupide, mais j’ai vue quelque chose d’étrange et j’aimerais savoir si vous pourriez m’aider?... Je vois une bizarre de lumière blanche autour d’une personne, mais pas autour des autres qu’est-ce que c’est?’’

C’était surement une question assez difficile à répondre et elle n’avait pas vraiment besoins de savoir que c’était autour d’elle que je la voyais. J’espérais tout simplement qu’elle puisse me répondre et si elle ne pouvait pas je n’aurais pas d’autre choix que de chercher cette information à la bibliothèque, mais je n’étais pas au château en ce moment, alors c’était le moyen le plus facile.