Le chevalier Félin

Alors que l'astre du jour illuminait les cieux de son éclat d'or étincelant, le peuple habitant la battisse de pierre vaquaient à leurs occupations quotidiennes. Portant en ce jour se déroula un événement qui vint perturber la monotone harmonie de ces jours tranquilles. Une silhouette vêtue d'un drap aux couleurs taries par les âges, prenait la couleur du sable. De son dos trônait une énigmatique arme aux gravure sacrées. L'un des surveillant de cette place de pierres taillé s'engouffra dans le dédale de couloirs du château à la recherche des guerrier tout de vert vêtus.
Les paysans s'écartèrent, les domestiques hoquetèrent, mais tous restèrent interdit alors que le drap couvrant l'imposante masse se plaçait au milieu de la cours couverte de terre sèche, semblable à du sable fin.

Les gardiens de la paix, aux esprits de magie et aux corps de guerriers, s'avancèrent, alors que la silhouette ôta son anonymat, laissant apparaître un immense félin haut de plus de deux mètres. Mon unique œil couleur des cieux observa d'un air calme et serein, ceux que je nommerai très bientôt « frères et sœurs ». Jadis je combattis pour leur permettre de finir leur formation en temps que guérisseur, aujourd'hui je rejoins leurs rangs pour servir la paix et protéger les innocents. Aucune parole ne fut encore prononcé, mais tous savaient déjà que j'apportai avec moi le signe d'un nouvel allié dans la lutte contre les tyrans.

-Je suis Aegan Crinièredor, frère de Zarash défunt chef de tribus des Nacatls et guérisseur de celle-ci. Je ne suis point ici en temps que représentant, mais en temps que frère. Au nom de mon peuple, au nom des pardusses, je viens mettre ma force, mon arme et ma vie à votre service.

L'imposante masse féline se mut, saisissant l'arme que je portait dans mon dos, la plantant à la verticale dans le sol face à moi. Alors que ma stature se modifiait pour me mettre à genoux devant ce que tant de monde nomme comme le dernier espoir d'Enkidiev. L'arme totem de mon peuple pointé vers le ciel signifiait une grand respect, mais également une preuve de loyauté et de droiture. Par cet acte, je jurai sur mon honneur de me battre à leurs cotés comme mes frères et sœurs de sang.

Le divin disque d'or éclairait mon visage alors que je fixais ce que mon peuple nomma autrefois les peaux blanches. Je fixais encore d'avantage le chef des chevaliers qui s'était avancé vers moi. Bien qu'à genoux, je restais toujours aussi massif. Malgré tout, je savais que mes nouveaux frères et sœurs seraient des alliés puissants mais surtout des amis précieux. C'est donc avec patience que j'attendis leur réaction.

Je me relevais de toute ma hauteur en fixant l'elfe qui se retrouvait être insignifiant en taille comparé à ma corpulence. Mais il devait avoir une bonne maîtrise de ses dons pour être chef des chevaliers. Je tendis mes bras et serrait ses poignets amicalement, scellant le pacte et le salut des chevaliers. Dorénavant, ils étaient ma famille, mes frères et sœurs d'armes. Bien que dans ma race il existe quelque chose de bien plus puissant qu'être frères d'armes. Frères de sang, où deux individus mêlaient leurs sangs en faisant vœux de rester à jamais fidèle l'un envers l'autre, mais aussi de ne faire qu'un dans l'adversité. Mais je n'étais pas encore près d'aller aussi lui, bien que je sentis une affinité entre l'elfe et moi.

-Je suis fière d'être ton frère mon frère. Mon peuple restera loyal envers Enkidiev quoi qu'il arrive, nous nous battrons à vos cotés, dans la vie et la blessure, nos corps protègerons vos vies si le trépas nous emporte.

C'était la meilleur chose qu'un pardusse pouvait souhaiter. Protéger ce qui lui était chère, même lorsque la vie l'avait quitté, son corps pouvait toujours protéger les siens. Mais par dessus tout, ce symbole était celui des esprits gardiens, ceux des ancêtres resté dans le monde matériel faute de pouvoir s'élever vers le royaume des dieux. Alors ils restaient et apportaient prospérité en temps de paix et colère en temps de guerre.
Je ne rangeais pas mon arme, mais je me préparais à un combat contre le chef. Non que je sois hostile, mais chez les pardusses, les combats rituels étaient des moyens d'honorer nos frères. Il ne s'agissait pas là de blesser son adversaire, mais de redoubler d'habiliter et de techniques.

-Avec votre accord, je vous propose un duel rituel. C'est un combats amical où nous démontrons notre savoir et notre habilité aux armes. Une sorte de danse martial que nous utilisons pour honorer les guerriers que nous respectons.

Sur ce, j'attendis que le chef des chevaliers réagisse.

Le grand lion blanc sourit à son nouveau frère d'arme. Celui-ci semblait aussi noble que digne de confiance, cela plaisait au pardusse. Le félin leva son arme et salua son adversaire avec respect dans les formes et le code des duels, le manque de respect d'un adversaire était un déshonneur, car tel était le crédo de sa tribu, « Respecter tes adversaire honore ton clan ». Il prit une grande inspiration et recula pour se mettre en position, le pointe de son arme frôlait le sol dans un angle de quarante-cinq degré, une jambe tendu vers l'avant, l'autre plié vers l'arrière. Son corps entier tenait dans l'angle que formait le sol et l'arme.
Le félin attendis que son ami se mette en position et s'élança dans une attaque mêlant talent d'armes et grâce artistique, une valse armée, une danse de combat. Le corps du fauve quittait le sol alors que l'arme se déplaçait comme l'ombre d'un cadrant solaire avant de quitter le sol, dessina un arc de cercle s'abattant sur l'arme de son adversaire. Le tranchant de la lame totem d'Aegan était courbe, et pendant que le félin était toujours dans une acrobatie aérienne, son corps s'étendit pour arriver pied devant sur le sol juste derrière Thalion, ayant utiliser l'arme de l'elfe et son arme totem pour se retrouver derrière lui avec un effet de pendule inversé. Une fois au sol, dos à dos avec Thalion, il pivota en arc de cercle pour utiliser la seconde lame à l'autre extrémité, mais il se servit de l'intérieur courbe non tranchant pour placer la lame entre les jambe de l'elfe, effectuant une nouvelle acrobatie, il se retrouva face à celui-ci; mais en tirant sur l'arme, la courbe intérieur de la lame, non tranchante, agrippa le pied de son adversaire le happant vers le dos et lui faisant faire un saut périlleux avant non-contrôlé.

La courbe lâcha le pied, et l'autre coté de l'arme épousa le sol, utilisé comme une perche par le félin pour s'éloigner d'un bond de plusieurs mètres. Le félin utilisait son arme comme un autre membre de son corps, à la fois comme une poigne et comme une perche pour effectuer des acrobaties, un style très particulier pour une arme particulière.

(Désolé du retard ^^)

Natsil observa son adversaire en souriant.

-Vous êtes très bon guerrier. Vous analyser ma stratégie et mes mouvements, seulement voilà, mon art de combat, change. Pour qu'un adversaire ne puisse pas vous contrer, il faut changer de style régulièrement.

Il s'élança, préparant sa lame, il se ravisa au dernier moment et la laissa tomber pour sauter par dessus le jeune chevalier puis tira sur attaqua l'elfe par derrière avec sa lame par le magie de lévitation. Suite à cela il commença à tourner en cercle et utilisa sa magie pour créer des barrière de protection sous ses pieds qu'il utilisa pour grimper dans le vide au dessus de Thalion. Puis il se laissa tomber dans le vide au dessus de Thalion, il utilisa des rayons blanc les faisant s'entre-choquer pour provoquer une explosion de lumière de laquelle il surgit pour attaquer l'elfe à la verticale, mais l'arme dévia légèrement, ne touchant pas l'elfe mais devant lui. Alors qu'elle s'enfonçait sur le sol, le pardusse attaqua avec son poing le visage de l'elfe, puis recula en sautant.

-C'est un honneur de vous affronter.

Il changea de nouveau de style de combat, optant pour un style plus magique. Il fit tournoyer son arme dans les airs il l'envoya comme un disque tout en parcourant la cours observant l'environnement. Que pouvait bien préparer ce combattant au style si particulier?